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Andrew Sweeny

Monotone
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Monotone

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Comment faire de la monotonie un atout esthétique ? C’est l’improbable pari que s’est fixé Andrew Sweeny en titrant ainsi, audacieuse coquetterie, son disque, ou peut-être mieux, en construisant son album autour de ce concept, a priori négatif. A priori seulement, car le jeune Canadien parvient à magnifier l’idée d’une régularité répétitive et à l’associer à autre chose qu’à l’ennui. C’est à l’incessante pluie sur les toîts parisiens, aux trains de banlieue qui arrivent Gare St Lazare, aux masses d’êtres humains qui s’entassent dans les métros, au travail, au sexe, au temps, que pense le songwriter, comme il le précise dans les notes du livret. Et c’est un peu tout cela qui émane du folk hypnotique qu’il propose. Derrière la voix grave de Sweeny, les boucles de fingerpicking et les brumes de piano, on aperçoit la silhouette mystique et vaporeuse d’un auteur aux vers aussi énigmatiques qu’évocateurs, aux refrains qui sonnent parfois comme des visions d’un prédicateur incompris ou d’un poète maudit. Cette propension aux mystères réveille le souvenir flou de Nick Drake, pas tant pour la
musique elle-même que pour les atmosphères qui s’en dégagent. Car c’est là la grande force de ce disque, dont les chansons, hantées par les lieux et leur pouvoir suggestif, et par la grisaille magnifique de Paris en première instance, ont cette capacité à bâtir quelque chose de flottant et de tangible à la fois, "Hanging in the Air" comme le chante lui-même Sweeny. S’il parvient à fixer en quelques morceaux tout ce qui fait l’inexplicable beauté de l’hiver, en figeant dans une sorte d’intemporalité sa noire profondeur, à renfort de lenteur et de répétition, comme pout transcender le "monotone", le disque n’en est pas sombre pour autant. Hivernal et froid, il l’est certainement mais c’est sans doute au plus profond de l’hiver que la chaleur est la plus caressante. De même, cet album dévoile lentement son intimité, son souffle familier et rassurant, finit par envoûter totalement, jusqu’à devenir le compagnon idéal des longs mois à venir. Plus qu’à espérer que l’hiver soit à la hauteur du disque. Jean-Charles Dufeu-Popnews-Novembre 2005
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Avec ce premier album Andrew Sweeny se moque bien des modes : sa musique est simple, sincère, sans le moindre artifice. Dans la plus pure lignée de la chanson épurée mâtinée de folk - à l’instar des enregistrements de Kristin Hersch en solo par exemple - , le canadien expatrié qui se sent une âme de troubadour des temps modernes chante avec son cœur, son âme en s’accompagnant d’une guitare, tout juste rehaussée de quelques apports extérieurs. Certes, l’humeur, soulignée par le dépouillement de l’enregistrement, n’est pas à la franche rigolade, la poésie d’Andrew Sweeny
étant trempée dans un bon bain de mélancolie bleutée, fruit d’une vie rêvée et d’un quotidien pluvieux, mais il évite superbement l’auto-complaisance pleurnicharde et parvient même à insuffler une certaine note d’optimiste comme sur Night Is Calm qui constitue, à l’échelle de cet album une sorte de "tube". Andrew Sweeny rassure plus qu’il ne surprend pas, ses choix et ses partis pris sont simples, mais Monotone brille et diffuse une chaleur bienvenue en cette période hivernale. Denis Autres Directions-Novembre 2005
  A découvrir absolumentTop  
Comment ai je pu avoir le droit d’ignorer ce disque aussi longtemps . Comment ai-je pu ? Dés les premières notes de Blind river Seine le frisson est présent, et la voix incroyable de Andrew Sweeny ne pourra que déclencher un flot de larmes dont nous ne pourrons pas donner la provenance, si la tristesse ou la mélancolie l’emportent sur le bonheur ultime. Fatigué que je suis par les derniers ronflements du jesus christ futur sanctifié de la gent des masturbateurs de la mode, Devandra Banhart pour ne pas le nommer, me voici réconforté par des chansons qui ne sont pas là comme cadre à une exposition. En douze morceaux, tous plus beaux les uns que les autres, Andrew Sweeny ne perd jamais le fil, ne se perd jamais en une surenchère, il respire comme on ne l’a peut-être que rarement fait, il
prend l’air, le vent, il prend la vie, il prend les doutes, il prend la souffrance, il prend l’amour, et il donne, il redonne tout en baissant les yeux face à nous, dans une posture proche du renoncement même de sa propre existence. Entre Blind river seine et le poignant vanishing (chanson de l’année ?) s’écoulent des minutes qui font de la monotonie supposée un endroit ou il y fait bon vivre, pour peut que notre perception de notre condition est loin de celle des moutons. A l’inverse d’I see a darkness, Andrew Sweeny voit la lumière, mais il la couvre de tissus qui permettent de ne pas nous brûler, sauf peut être les ailes jamais aussi peu désireuses d’aller voir ailleurs. Chef-d’œuvre. GDO A découvrir absolument-Novembre 2005
  IndietronicaTop  
Monotone. La vie peut l’être, les relations, le travail, le quotidien. La musique. Surement pas celle d’Andrew Sweeny. Sinon, le titre de son disque serait "Intemporel". Cette nouvelle sortie du très bon Travelling Music, s’annonce comme la très bonne nouvelle de ce début d’hiver. On a écouté ce disque pour la première fois dans la voiture, sur un trajet qui a duré exactement le temps du disque. Il pleuvait à grosses gouttes dehors. Et aussi dedans un peu. C’est normal, Andrew Sweeny était notre passager. Et on peut dire que son passage laisse toujours des bons souvenirs. Rapidement, il a pris le volant. C’est lui qui conduisait, on se laissait guider. Souvent, on fermait les yeux. Parfois, on les entrouvrait, on regardait dehors. On regardait la pluie qui coulait sur les vitres, et sur la route, sur les maisons et sur les gens. Et Andrew nous racontait sa vie. Doucement mais surement ; piano e sano. Ces vignettes folk parlent du bord de la Seine, là où réside Andrew Sweeny à présent. Elles parlent aussi du Japon, qu’il a traversé, de ponts, de squares, de bateaux ou de Corrèze. Il parle de lieux qu’il habite et de lieux qui l’habitent. Intérieur et extérieur. Sa folk pourrait être la plus clichée du monde. Mais Andrew Sweeny ne ment pas et ça

s’entend. On a pu le constater aussi en live où ça devient troublant. En écrivant les mêmes choses et de la même façon, il arrive à toucher, à convaincre, à emporter. Il est "le dernier troubadour, qui chante doux et monotone". Il est celui qui "chante le silence, tout ce qui nous appartient, tout ce qui peut être chanté". Ce troubadour moderne vient en écho à un certain Francis Fukuyama qui, avant lui, prédisait la "Fin de l’Histoire". "This is the end of history", c’est le début de la fin. Andrew Sweeny se fait prophète. Un prophète tordu ("crooked pilgrim"). Celui qui vient, celui qui prêche, pas une religion, mais un regard, des impressions, des visions du monde et des images. "Et seulement des choses étranges suivront"...

Andrew Sweeny fonctionne sans médaille et sans galon. Il n’attend pas d’honneur ou de titre. Ni de la vie, ni de la musique. (Ni de l’industrie musicale). Il ne sait pas où il va. "Dans le vertige et le silence, dans la nuit, il est suspendu. En l’air. Not being anywhere". Son disque est un bijou qu’on ne montre pas. Qu’on partage avec nos amis proches. Son disque est un présent. On referme les yeux et on se laisse conduire.

Emmanuel Indietronica-Decembre 2005

  Kiel4kielTop  

Info über Andrew Sweeney zu finden, ist so ähnlich, wie die Nadel im berühmten Heuhaufen zu suchen. Denn bis jetzt habe ich noch keine eigene Internetseite gefunden, und wenn man Reviews zu diesem Album im World Wide Web sucht, dann bekommt man eine sehr überschaubare Anzahl zu Gesicht. Und auch eine Biographie ist schwer zu finden, weshalb die nächsten Zeilen nicht mit 100% Richtigkeit zugesichert werden können. Bitte haben Sie dafür Verständnis !

Andrew Sweeny ist Kanadier und lebt seit einigen Jahren in Frankreich, genauer in Paris. Andrew war schon immer begeistert am Musizieren, doch eine eigene Platte hat er im ersten Moment nicht geplant. Dem kleinen französischen Label "Travelling Music" ist es zu verdanken, dass seine wunderbaren Folkoden doch noch Gehör finden.

Dabei muss man aber aufpassen, dass man diese Songs hört, denn sie sind sehr zurückhaltende Werke, die sehr genügsam instrumentiert wurden. Streicher, Piano und seine Akustikgitarre reichen aus, diese paar Instrumente werden natürlich auch genau

dosiert eingesetzt, da mal ein paar Pianotakte und dann wieder einige Finger picking loops.

Aber was die Platte so wunderbar macht, ist die tiefe und sehr klagende Stimme von Andrew Sweeny, die zeigt, dass seine Heimatstadt Paris vielleicht doch nicht der schönste Flecken auf der Welt ist. Und auch dass man in der Metro trotz vieler Menschen alleine sein kann, auch in der Stadt der Liebe Regen vom Himmel fällt und es auch dort graue Wolken geben kann.

Manchmal erinnert es an alte Helden wie Leonard Cohen und auch an Nick Drake, und dennoch findet der junge Sweeny seinen eigenen Weg, eigene Songs und seine eigene Atmosphäre, die sich über "Monotone" legt wie Nebel übers Land.

Dabei ist es Andrew Sweeny trotz dauerhafter Wintermelancholie, die einen hier gefangen nimmt, ein Debüt gelungen, welches einen fast schon magisch anzieht.

Ein großer Musiker, der vermutlich hierzulande leider immer ein Unbekannter sein wird.

Hauke Heesch-kiel4kiel janvier 2006

  La magicboxTop  
Andrew Sweeny est le genre de gars qui régulièrement vous rappelle qu’une (belle) voix et une guitare acoustique n’ont guère besoin de plus pour toucher le cœur. Même si le Canadien dissémine du piano et quelques autres menus éléments dans sa musique (violoncelle sur Vanishing...). En tout cas, on n’est bien loin de tous ceux qui en rajoutent des tonnes, qui usent de production racoleuse plutôt que de risquer de s’exposer vraiment, jouer la surenchère plutôt que de mettre en lumière ses chansons et son écriture et de ne mettre en lumière que ça. Monotone s’affiche au grand jour avec clarté et personnalité, Andrew Sweeny, tout canadien qu’il est,

est nourri de folk britannique (comme notre Johan Asherton), le rapprochant plus de Nick Drake que de son compatriote Leonard Cohen (qui l’a encouragé). Ses chansons ressemblent parfois à des contes, on ressent une brise legère et régulièrement, on se sent pousser des ailes. Le pouvoir émotionnel de la musique d’Andrew Sweeny déplace les corps vers le très haut (Night is calm). Tout cela avec une voix et une guitare. Le miracle se reproduit. L’album d’Andrew Sweeny n’est pas monotone (comme son nom pourrait le laisser croire), il est un remède à la monotonie.

Denis Z-Magicbox-janvier 2006

  FoutraqueTop  
La première fois qu’on a croisé Andrew Sweeny, c’était à Toulouse dans un bar aux teintures violettes. Un bar musical coincé entre le canal du midi et un dépôt aéronautique... Un bar à la scène en bois vitrifié sur lequel trône un piano noir laqué. C’est là, dans cette ambiance un brin cosy, qu’Andrew Sweeny a posé son corps, sa voix, ses mots, ses accords. Avec tous ses petits riens, tout ce qui fait de lui un humain, il a charmé - parfois subjugué - son auditoire. C’est ce soir-là d’ailleurs que moult péripéties ont eu lieu, comme la rencontre d’Andrew Sweeny avec les membres de Travelling Music. Une rencontre fortuite qui aboutit presque un an après à un disque : Monotone. Eternel voyageur du monde et des sentiments, Andrew tisse, au fil des ses compositions une carte postale de son moi intime. Douze chansons, douze compositions

intemporelles ou viennent cohabiter les paysages du Canada, les quais pluvieux de la Seine, la campagne antédiluvienne de la Corrèze et quelques paysages du Japon. Un tour du monde forcément subjectif au service d’une folk intemporelle. Andrew n’innove point mais reprend avec brio le flambeau des conteurs américains, se baladant de ville en ville, de bar en bar avec sa guitare pour délivrer un peu de bonheur, un moment musical unique. Quand, en plus, sa guitare s’accorde avec le piano de Burzinski (Pilgrim), cela donne un rare moment de grâce ou la voix grave d’Andrew tutoie les sommets vertigineux des gratte-ciels nord américains. Au finale, Monotone sonne à l’opposé de son titre, inscrivant Andrew Sweeny au panthéon des étoiles lumineuses de la folk terrestre.

Drbou Foutraque-janvier 2006

  Psyche Van Het FolkTop  
This is a singer-songerwriter item I prefered to listen to again and again. Each track is differently arranged, all perfectly suiting the song, mostly with piano and acoustic guitar combinations, but also with amplified guitar, and additional cello and one track with handpercussion. The piano/guitar combinations are melodically forming the compositions together, building up and

adding the right touches to the song melody. A few songs are slightly melancholic, in a revealing way. The singing holds the middle between artists like Pat Orchard, Greg Weeks, Jamie Barnes, Great Lake Swimmers and in two tracks Leonard Cohen without pushing this. A beautiful, recommended album.

Gerald psychevanhetfolk-January 2006

  JadewebTop  
Le parcours d’Andrew Sweeny est similaire à celui de beaucoup d’autres. Il chemine en parallèle à une passion aveugle pour les mélodies tristes du crépuscule. Au travers de ses song-writing, il distille par bribes sa vie de diplômé en littérature, ses expériences au sein de collectifs indé de la scène montréalaise, les petites désillusions, les belles promesses, le quotidien passé et présent.. Les choses de la vie comme dirait Sautet. L’inexplicable beauté de cet album tient à sa capacité à transfigurer la monotonie du quotidien en de petits instants inoubliables et uniques. L’uniformité, la répétition des jours, la grisaille de nos

quotidiens, sont ici balayés par la fragilité évanescente de ses compositions, sur le fil tendu d’une beauté fragile. Un exercice de style magnifique ou flottent les spectres de Leonard Cohen ou de Bruce CockBurn, tous deux ayant croisés la route du jeune homme. Fingerpicking, textes emplis d’une poésie sibylline, fragments dissolus de piano, égarements, atmosphères, écumes d’un Nick Drake. tout participe ici à nous faire aimer cet auteur si semblable et pourtant si différent de tout être humain. La magie de l’humanité.

JadeWeb - fevrier 2006

  Longueur d’ondesTop  
Le troubadour canadien, issu de la scène "cabaret" montréalaise, publie un album folk mélancolique à fort pouvoir émotionnel. Son "songwritting", fécond et sensible, parvient à tisser une atmosphère aux vertus hautement

recommandables. Contrairement à ce que laisse présager son titre, cet opus n’engendre aucune monotonie, loin s’en faut.

Alain Birmann - Longueur D’ondes- Juin 2006

  AlternatifsTop  

L’annonce s’étale en lettres baveuses. Elles entachent l’esprit d’une peur absurde, primaire. Elles réveillent les préjugés les plus imbéciles. Et tout ça pour quoi ? Pour rien. L’instinct s’est emballé. La raison l’a quitté.

L’adrénaline sourd dans les veines. Elle baigne le corps d’un sentiment d’urgence. Les tempes résonnent au son d’un pouls endiablé, hyperventilé, prêt à toutes éventualités. Rester calme. Ne pas penser. Oublier l’angoisse. Se détendre.

Le titre ment, son avertissement est tronqué. L’ennui n’attend pas tapi. La monotonie s’est enfuie, chassée au loin. Andrew Sweeny la traque. Pour lui, la banalité est beauté. Pour lui, rien ne peut égaler une vie ordinaire, sans artefacts ni substituts.

Il recherche la

simplicité pour sa complexité, son authenticité. La simplicité ne trompe pas. Elle ne manipule pas. Seul l’excès de stimuli, le mal de ce siècle, de cette société consumériste, mène à la dépression, à l’ennui profond.

Le principe est philosophique, connu même. Le « Monotone » qu’Andrew Sweeny imagine, Jean-Jacques Rousseau l’a dénommé « Nature ». Ce principe imprègne tout le travail du jeune canadien.

Monotone ne connaît pas le « Vice », le luxe et la violence. L’album est calme, les ambiances profondes, confortables. Et pourtant, Andrew effleure le triste. De ses vers délicatement enrobés s’échappe une sensation poignante, gluante.

Vince - Alternatifs - septembre 2006

  Abus DangereuxTop  
Live reviews :
  IndietronicaTop  
FAM 2005 : Andrew Sweeny arrive ensuite et à l’unanimité et à l’applaudimètre remportera les faveurs du public. Tout simplement parce qu’il est bon. Sa folk minimaliste et sa voix grave et douce sont rodées à la scène même si on apprendra ensuite que le monsieur n’était pas
monté sur scène depuis plus d’un an. En tous cas, il a de beaux restes. Vraiment un set enthousiasmant et qui donne envie d’acheter son disque à sortir sur Travelling Music en novembre. A écouter urgemment. Indietronica
  FoutraqueTop  

FAM 2005 :

Un peu plus tard dans l’après midi, Andrew Sweeny fit sensation dans le public. Sous ses faux airs de vadrouilleur arty, Andrew charma par son timbre de voix, par sa diction

française et par ses petites mélodies sans âge. Tout un petit monde enchanteur que l’on peut retrouver sur son premier disque. DrBou - Foutraque
  IndietronicaTop  
Andrew Sweeny ensuite nous a porté le coup final. Par un concert impeccable, juste, inspiré et sincère, il a enchainé les titres de son dernier opus, en prenant autant de plaisir qu’il en donnait aux gens. Lui aussi était accompagné (parfois) de

[Lemoine] à la guitare électrique. Lui, a su, avec goût, poser les bonnes notes aux bons moments et aux bons endroits pour être la cerise sur ce gâteau musical.

Indietronica - février 2006

  FoutraqueTop  
Ensuite la prestation d’Andrew Sweeny est aussi impeccable et d’une autre dimension. Sa voix sonne à merveille. Sa prestance et son jeu de guitare dégagent un certain charisme. Il heureux de jouer ici et nous d’écouter son

excellent dernier album. Accompagné également de [Lemoine], il rend un hommage simple et touchant à Aroah en jouant la chanson Cantina.

Nicovara - Foutraque - mars 2006

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