intricate acoustic guitars weaving together. The playing is really great and the picked patterns are intricate and fluid. Top stuff.
A) filent vers les étoiles éclaircissant un ciel se noircissant. En son milieu (quelque part) vinaya a cristallisé son œuvre en un titre que l’on aimera reprendre avant que la sagesse finisse par nous brimer. Poétique et froid, Vinaya fait sa rencontre un beau rendez-vous, rendez-vous que l’on s’excusera bien volontiers et piteusement de ne pas avoir honoré plus rapidement. Si vous portez l’oreille vous entendrez un feu s’exprimer, n’hésitez pas, vinaya est aussi là pour vous réchauffer. Coup de cœur.
Gerald de oliveira - A decouvrir Absolument
Juste beau. Constatation facile, blâmable pour être brève, mais nullement une erreur. Vinaya : « les marges »... c’est sûr, un album à part.
L’instrumental est simple : guitare, piano, batterie parfois, et ondes acoustiques. Les paroles sont succinctes, claires, et les interventions vocales minimes. L’album est chanté par le compositeur lui-même, et une voix épurée féminine l’accompagne dans « doux hiver ». Jusque-là rien d’original si ce n’est l’émotion suscitée.
C’est ici la marque
de l’album, dans le sublime. L’ouïe est impressionnée, portée, transportée... évadée. Quand beaucoup ambitionnent à produire cette marque, quand d’autres croient qu’elle réside dans les mots Universal Music, Vinaya comprend l’essentiel : la sensibilité des accords.
Vinaya, a aussi pour définition l’ensemble des règles monastiques bouddhistes. En conclusion, album ou mode de vie, Vinaya = harmonie.
OdeTe - Alternatifs
touchante.
Quelques programmations tissent une toile d’où surnagent guitare et piano. Chaque morceau, léger comme l’air, est à y regarder de plus près, composé d’une multitude d’épaisseurs ; un mille-feuille fait de papier Ingres idéal pour l’aquarelle. On manie donc cette musique fragile avec précaution. On ne veut pas la froisser pour pouvoir en profiter longtemps.
Denis Z - La Magicbox
machines, une guitare acoustique chaleureuse, notamment sur "Je me souviens". Le disque se clôt, trop vite, sur un clin d’œil à "Ma nuit chez Maud" d’Eric Rohmer. Un ange est passé...
Alain Birmann - Longueur d’ondes
Tout droit sorti d’un univers calme et poudré, Vinaya va vous enchanter grâce à sa fraîcheur et sa poésie candide avec "Les valses" qui est son tout premier album. Cet autodidacte compositeur, interprète et jeune producteur français d’origine cambodgienne a de quoi faire rougir pas mal d’artistes notamment de la variété française, puisqu’il a tout fait de A à Z. Notons au passage qu’il joue du violon, du piano et de la guitare.
Quoi de mieux que "Le jour se lève" pour nous introduire dans ce monde instrumental mélancolique qui n’est pas sans rappeler les tous débuts de Mùm. Soudain, à travers les vapeurs d’accordéon et la clarté du piano, la tension monte, lentement au fil des minutes qui passent et le silence de la nuit fait place au tumulte qu’entraîne l’aube. Vous risquez fort de vouloir flemmarder sous la couette avec : "Doux hiver", "C’est comme ça" et "Quelque part"
interprété par Marie José Manson et Vinaya, un savant mélange de Yann Tiersen et de l’Altra, tant au niveau de l’atmosphère que du chanté. Puis "Je me souviens" est un duo de guitares admirables plein d’espérance et de romantisme qui peut faire penser aux performances du peu connu Claude Gallena ou du légendaire Rene Aubry. Enfin, la "Ballade de Maud" nous fait rentrer dans l’intimité d’une conversation entre un homme et une femme qui se fondent à la légèreté des cordes d’une guitare, aux touches aériennes d’un piano rythmé par une batterie saccadée qui nous rappelle à la réalité, c’est plus qu’une invitation au voyage.
On peut regretter le nombre restreint de morceaux, six paraît bien court Mais ce qui ressort à l’écoute, c’est une extrême sensibilité associée à la douceur de vivre.
Charles - Trip-hop.net