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Vinaya

Les Marges
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Les Valses

Les Marges

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Quand nous nous exprimions dans la marge de nos cahiers ou de nos copies, c’était toujours avec cet espoir naïf d’y mettre quelque chose qui suivant l’inclinaison finirait pas exister autrement que par la simple création de l’ennuie. Les marges de Vinaya sont elles aussi des instants frappés à la fois de l’instinctivité mais aussi de l’envie du regard. Après un premier EP qui nous avait bluffé tout autant que charmé, Vinaya construit son monde comme un navigateur en solitaire qui n’aurait que d’autre espoir de faire parvenir ses notes par le biais des vents. C’est pour cela que ces sons sont légers, ces mélodies et

arpéges plaçés en rotation l’un autour de l’autre. Les moments de langages compréhensifs se font rares (l’éloignement peut être) mais il marche dans le ciel répond vite à nos supposées questions. Vinaya a un autre guide, une direction pour l’aventure vers la nouveauté même du langage (le déchirant Où Vas-tu). Les Marges n’est déjà plus de notre monde, il a quitté les rails vivant sa musique en dehors des balises des phares, en dehors des endroits connus (Etoile/Fleur) se construisant ce que chacun veut, un monde.

Gerald de oliveira - a decouvrir Absolument

  AlternatifsTop  

Aux Marges de la créativité contemporaine il existe des artistes, des poètes musicaux, comme Vinaya qui, avec de simples notes, font jaillir une fontaine de jouvence. Ils apportent fraîcheur d’esprit et de corps aux âmes meurtries par la modernité et leurs offrent un refuge, un cocon quotidien, éphémère, ou panser leurs plaies.

Autodidacte et multi-instrumentiste, Vinaya, jeune compositeur français d’origine cambodgienne, s’affranchis de construction classique des chansons, couplet/refrain. Libéré de ces contraintes Vinaya crée un univers personnel à la poésie moderne, contemplative, que hante sa tendre sensibilité.

Telle la douce brise d’un matin d’été la musique de Vinaya caresse délicatement, enveloppe et berce l’auditeur d’une mélopée candide et rafraîchissante. Elle allie avec superbe ses origines puisées dans la chanson française (Dominique A),

son inspiration électronica et pop expérimentale, « Mùmesque », et des tonalités qui éveillent des souvenirs couleurs flamenco et au goût d’orient.

Avant tout instrumentales les chansons des Marges se déclinent à la guitare, au piano et au violon. La recette est maison et les ingrédients aussi car, à l’image du CD gravé par l’artiste, Vinaya joue de tout lui-même. Et, de temps à autre, il agrémente, saupoudre, de sa voix mélancolique les arpèges de sa guitare classique, omniprésente pour une envolé lyrique, poétique.

Innocent tu étais, innocent tu redeviendras. La musique de Vinaya ne promet rien. D’une générosité sans prétentions, elle offre un abri où se ressourcer, retrouver son âme d’enfant. Un peu de poudre de fée pour mieux s’envoler vers notre Pays Imaginaire.

Vince - Alternatifs

  PopnewsTop  

Une guitare. Une voix. La base, l’idiome blues de référence. Comme une image de Robert Johnson en 1936, tirant de sa guitare des sonorités inouïes, entre ciel et terre, paradis et enfer. Avec Vinaya, revenant en force après un EP intrigant, "Les Valses", on en est loin, et pourtant très proche. Ça vous paraît abscons, je m’explique.

Soyons clair : l’individu est seul en studio, passant des claviers aux percussions, de la guitare à la console de mixage. Ce qui ressort est un travail de son particulièrement épuré, qui repose principalement sur le jeu de guitare du musicien. Et là, c’est la surprise. Je ne sais pas trop où je me trouve, le premier morceau, "Une étrange lumière" est un véritable pont entre passé et avenir, tradition et expérimentation. Cette pièce instrumentale m’évoque tout à la fois un concerto pour luth du 18ème siècle et la musique répétitive de Philip Glass. Oui, à ce point là. C’est extrêmement épuré et pourtant se dégage de l’ensemble une complexité latente. Les textes ne sont là que pour donner une dimension sonore supplémentaire, le contenu passe au second plan, les syllabes s’entremêlent, mélangées aux harmonies parfois dissonantes de l’ensemble ("Etoile ?Fleur", moment rare de déconstruction mélodique, qui rappelle certains passages du "Smile" de Brian Wilson). "Où

vas-tu ?", et ses vocalises croisées avec le duo guitare-orgue, rappellent avec émotion les magnifiques jeux sonores de Robert Wyatt sur "Rock Bottom". La voix humaine employée comme instrument à part entière.

J’ai regretté dans un premier temps que l’album ne soit pas davantage étoffé au niveau de l’instrumentation, mais Vinaya a réussi un coup de maître en permettant à l’auditeur de découvrir, écoute après écoute, une profondeur supplémentaire à chaque morceau... "Je me souviens", en particulier, où les mouvements se dévoilent peu à peu, laissant apparaître une mélodie totalement prenante.

Cet album très court (huit titres, trente minutes pile) ne se laisse pas apprivoiser dès la première écoute. Il faut quelques passages pour que l’hermétisme de l’œuvre se dissipe peu à peu, laissant passer la lumière de ces compositions qui, malgré une apparente simplicité matérielle, dépassent largement les cadres de cette "funny little thing" que l’on appelle la pop. Dernière chose : ne vous laissez pas désarçonner par la première écoute. Persévérez, et vous saisirez au bout de quelques temps la force de ces "marges"... "Isle", le morceau de clôture, magnifique, résume parfaitement la tonalité de l’album. Un ciel plutôt gris que bleu.

Frédéric Antona - Popnews

  The Black and WhiteTop  
This independent recording artist from the wonderful city of Paris creates a mystifying swirl of abstact acoustic and electronic musings. Vinaya’s 8 songs on Les Marges is mostly comprised of his dry and emotional tenor, busy acoustic guitar plucks and chords, and (at times) light electronic undercurrents. Words like tender, soft, ambient, bedroom, and transparent are the first I’d use to try to sum up a worthy description. Think of a French singing

Elliott Smith with less production and non-linear melodies, and you’d be in the ballpark Vinaya plays in. There is a lot of heartfelt emotion that drips from this album, and you get the sense that the songs are best translated in front of a small and intimate audience. While certainly not immediate, this album is a fine backdrop to everyday life.

The Black and White magazine-October 2006

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