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[Lemoine]

?Are those words banished from your heart
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Autres albums de [Lemoine]

?Are those words banished from your heart

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  NamelessTop  
Un peu de douceur dans ce monde de brutes, nondidju ! Et voici qu’arrive [lemoine], inconnu français qui nous berce de sa folk tranquille et hypnotisante. À la vue même de cette démo, pochette faite main, cartonné gentil aux relents terreux, on sait déjà dans sur quelle planète on atterrit. Rien ne nous surprend, tout est là pour nous tranquilliser. De cette folk habile, saupoudrée par instants d’atmosphères orageuses ou de chants de criquets (ou cigales peut-être ?), sur laquelle

se dépose lentement une voix qui, malheureusement, trahit par trop ses origine francophones lorsqu’elle s’emporte. Mais bon, que reprochez à ce 6 titres quand il nous donne tout ce dont on raffole ? Ben... Pas grand chose. Il ne nous reste juste qu’à l’écouter encore une fois et se laisser aller, lentement, sur ses douces guitares électrisées et ses sobres renforts de guitare sèche. Mmmh...

Fred We are Nameless

  La MagicBoxTop  
Tiens encore un chanteur avec une guitare ...Justement, dans cette formule où l’on ne peut pas tricher, Lemoine (nous n’en saurons pas plus) frappe un grand coup. La voix est impeccable, un roc que l’on sent frêle : Lemoine est un conteur qui ne craint pas d’afficher sa sensibilité. La musique est épurée de toutes les scories inutiles mais riche de nuances, ...Are those words... est le genre de disque qui appelle les paradoxes : on imagine un folk un peu aride et on découvre une richesse insoupçonnée : la guitare résonne, peut se dédoubler, s’électrifier, utiliser le bon effet et peut même trouver du support auprès d’un orgue et

gagner en vigueur (Medium).

On a compris l’esprit précis de Lemoine et dès lors, on tend l’oreille pour repérer et apprécier l’utilisation subtile d’une percussion ou l’arrivée d’une basse (Love). La musique est à fleur de peau et l’émotion est maximale. Cet EP, ainsi, supporte facilement la comparaison avec tous les grands songwriters du genre de Mark Eitzel à Johnny Cash en passant par Will Oldham. Je l’avais quelque peu oublié (mea culpa...cet EP date de 2003) mais Lemoine s’impose comme un des grands espoirs de ma discothèque.

Denis Z. MagicBox

  IndietronicaTop  

A travers ce 6 titres de Lemoine, Travelling Music présente le premier essai sur Cd du monsieur et également la première sortie de ce nouveau label, qui contient aussi CancelN ou Hoepffner.

La musique de Lemoine est douce et mélodieuse. Guitares et chant forment l’essentiel des compositions enrichies le cas échéant d’un sample, d’un choeur, d’un clavier ou d’un rythme. Mais le tout reste minimaliste. Au bon sens du terme, puisqu’il décide de ne garder que l’essentiel, sans s’embarasser de fioritures ou d’enjolivements quelconques.

De facture assez classique, souvent mid-tempo, les morceaux de Lemoine ne manquent pour autant pas d’inspiration. On pense à Johnny Cash ou à Neil Young pour ce qui est des influences mais l’écriture semble personnelle, les mélodies teintées d’une certaine mélancolie accrochent l’auditeur et les arrangements sont

brillants.

Ces 6 morceaux sont donc une bonne introduction à la musique de Lemoine et invitent à s’intéresser de plus près aux autres productions du label Travelling Music. Sa musique est mature ce qui peut apparaître comme la première qualité et la première limite de ces morceaux. On peut espérer que Lemoine dépasse ses influences en introduisant de nouveaux éléments. Ils permettraient de s’appuyer sur la solide base mélodique qu’il maîtrise avec brio mais de l’enrichir aussi d’apports inédits. On apprécie particulièrement le sixième morceau « Starship sailors » qui sonne comme le plus « exotique » du Cd en important des maracas, des choeurs réussis et un clavier bien placé.

Un bon disque en somme à découvrir sans hésiter pour toutes les promesses qu’il nous fait !

Emmanuel indietronica

  PopingaysTop  
Introspection, mal de vivre, sublimation de la souffrance, mise en musique intimiste... tout y est, tout l’apanage du songwriter est bien présent chez Lemoine. Une voix rappelant étrangement Jay-Jay Johanson (sur Unstable Minded par exemple), alors que l’influence la plus évidente est évidemment Johnny Cash, et peut-être aussi un petit côté Nick Cave ici et là. On

appréciera le style épuré, tant musicalement que dans la voix, qui reste précise, sans fioritures, qui va droit à l’essentiel. Ce dépouillement de l’artificiel se retrouve jusque dans l’objet lui-même, à la sobriété racée, avec une pochette élégante, avec un réel travail artistique de photo.

Résolument à découvrir.

Alex popingays

  FoutraqueTop  

Je dois en convenir, j’ai toujours eu un faible pour les éclopés, mon côté St-Bernard sans doute, c’est donc tout naturellement que j’ai recueilli chez moi le disque de [Lemoine] ? Are those words banished from your heart qui nous hante longtemps après écoute par son spleen cotonneux et que l’on rangera précieusement à côté du Songs of Love de Mark Eitzel et du terrifiant second album de Palace Brothers.

Seul à la guitare, [Lemoine] égrène ses six chansons tristes et nous, auditeurs d’en pincer pour ce folk dépouillé, de se jeter à corps perdus dans ce malheur poisseux (d’y prendre du plaisir par dessus le

marché) et de se laisser séduire par cette beauté hivernale. C’est ce disque qui, conte toutes attentes, finira par nous accueillir, un refuge où l’on viendra fréquemment s’abriter pour s’y retrouver, y voir peut-être le reflet de notre petite vie solitaire.

Un LP confectionné par un petit gars toulousain, souvent croisé dans les salles de concert de par ici, un gus très fréquentable au demeurant : charmant, drôle, intelligent et tout alors qu’on aurait pu l’imaginer tendu, asocial et malmené par ses démons intérieurs.

L’habit ne fait pas [Lemoine], ne dit-on pas ?

Jeronimus foutraque

  A découvrir absolumentTop  
Dans la série des songwriter qu’ ADA découvre dans les premiers je vous présente le troisième dans le temps mais pas par le talent. Après Syd matters et Angil voici donc poindre Lemoine. Chant frêle mais assuré dans ses prises de risques, gravités du propos sur des melopés soyeuses et économes, Lemoine assoit un univers recouvert des pas de Mark Eitzel de johnny cash ou du côté sombre et calme du 16 horsepower. Ecorché vif, Lemoine ne peut rester en place et voyage (child you are born) pour calmer sa douleur et il frôle des rives qui ont vu couler des litres de sang et de sueurs,

de larmes et de malheur. De Nick cave (love) il a cette façon de contenir sa rage derrière ses dents, de Johnny cash il a cette façon de conter des histoires avec le feu dans le dos (theory) alors que de mark Eitzel il prend le tempo lent et aérien rendant beau (unstable minded) même une histoire morbide. Magnifique, terriblement mature dans sa construction, ce sept titres de Lemoine colmate les brèches de plus en plus ténue qui nous sépare du songwriting poignant de nos cousins d’amérique. Splendide.

Adecouvrirabsolument

  Unique RecordTop  
Stéphane Corbarieu est LEMOINE. Il est également le fondateur du nouveau label toulousain Travelling Music que je considère comme l’entité la plus proche de nous dans cette grande ville. Même vision des choses, même envie de mettre en avant des artistes à la personnalité affirmée, et surtout la volonté de s’attacher au côté humain qu’il y a dans la musique et dans les relations entre les gens impliqués dans le processus de création d’un disque. Aux premières écoute de ce disque, on sait que l’on tient là un songwriter de talent, avec qui l’on a envie de partager toutes nos joies et tristesses. Une voix plutôt grave mais qui sait aussi développer des trésors de douceur. Un anglais parfaitement maîtrisé comme chez Angil, des textes personnels, remplis de poésie qui parlent d’amour, d’angoisse, de rencontres, de déceptions...des textes qui vous happent et se posent en écho de votre propre vie tellement l’auditeur pourra s’y identifier. Lemoine n’a pas choisi la facilité pour accompagner ses chansons : une simple guitare acoustique et/ou électrique, des cœurs, parfois quelques superbes nappes et rythmes de son compère CancelN...Choisir un tel dénuement est le plus casse gueule en musique et pourtant tout dans ce disque fait mouche. Tout simplement parce que les mélodies de Lemoine sont tout simplement parfaites, voluptueuses à souhait. L’aridité de l’orchestration ne fait alors que mettre encore plus en avant la qualité des mélodies et des textes. Le premier titre de l’album, « Medium », est un véritable tube, un refrain que l’on a tous envie de chanter en cœur tellement c’est beau et imparable. Dès le deuxième titre « unstable minded » on se retrouve au beau milieu d’une histoire d’amour brisé, qui n’a jamais connu ça dans sa vie ? Personne, on y est tous passé et la façon dont Lemoine évoque cette histoire ne pourra que vous toucher. Et le refrain est pour moi la plus belle façon imagée de parler de l’acte sexuel : « bring me down to her dance floor, where we start to burn, we come to boil. All our thoughts were dressed in pink and blue, whatever the colours, guess it’s good ». (Amène moi sur son

dancefloor, où l’on commence à brûler, où l’on en vient à bouillir. Toutes nos pensées sont habillées en rose et bleu, quelque soient les couleurs, penses que c’est bon) « winter song » est ensuite la meilleure chanson pour accompagner nos déprimes hivernales, où la voix de Lemoine se fait sur le refrain aussi douce et légère qu’un flocon de neige. « Child » et « Love » nous rappellent comme on a tous envie d’avoir quelqu’un avec qui vivre, mais que ces relations sont souvent malheureusement difficiles, impossibles, désespérées... “You put a wire and a stone around my neck and it shines with love” ...(Tu as mis un anneau et une pierre autour de mon cou et cela brille avec amour) qui voudra encore croire au mariage après ça ? Sur « starshipsailors » l’orage gronde en début de morceau mais c’est le clavier qui est inoubliable tant il s’impose et apparaît dans le morceau avec autant de naturel. Enfin pour finir le disque, Lemoine nous offre le sommet de l’album : « theory  ». Sur ce titre, Lemoine expose sa théorie et fait un parallèle terrifiant entre son métier (dans les réseaux informatiques) et la vie de tous les jours : notre réseau de neurones comparé avec le web ( « fais le marcher fais le marcher de la même façon tous les jours », si bien que l’on ne sait plus s’il parle d’un réseau internet ou de son cerveau) ; les vibrations électroniques des atomes, base de la mémoire virtuelle qu’il compare à la Terre sur son orbite telle un simple électron en orbite autour de son noyau atomique...Et pourtant comme il le dit, il n’y a pas d’échappatoire, nous sommes tous enfermés dans cette matrice et n’y a-t-il que la mort comme porte de sortie ? Puisque la lutte est perdue d’avance, nous nous battrons jusqu’au bout, encore et encore...(“you told me again that we have to understand, there is no way my friend where to escape, do we have to kill ourselves to be free, Amen, or we will fight again and again and again”) Que dire de plus ? Courez acheter ce disque (dispo sur leur site, à quand une distrib ?) et savourez ce grand moment du folk français.

Gerald l’un des boss de Unique Records

  AlternatifsTop  

Un moine qui parle de son cœur, de ses tourments, de ses félicités. Voilà une chose fort peu banale. Stéphane Corbarieu n’est pas un moine mais plutôt un sage, un conteur. Sous l’étoffe revêche de la bure se cache un homme à la sensibilité exacerbée. Un poète aux mélodies douillettes qui ne craint pas de se livrer, ni de se dévoiler.

[Lemoine] abandonne la croix pour la guitare, les psaumes pour une folk limpide, cristalline. Il magnifie le dénuement, le transforme en voluptueuse intimité. Seule, la guitare gémit. Elle allonge les accords, explore toutes les nuances possibles. Son omniprésence diaphane pare

l’album d’une blancheur immaculée, cotonneuse, moelleuse.

Au sein de cette ouate délicate, les mots se délient. Les vers s’enlacent. Lovée dans ce cocon léger, bien à l’abri, une voix toute simple, chaleureuse et douce, s’élève. Elle caresse, rassure et cajole.

Les images défilent, les sentiments aussi. Une porte dérobée, longtemps ignorée, s’ouvre. Un lent craquement empli l’espace. Il trace un serpentin, un court chemin. A son extrémité, à son apogée, une âme brille. La mienne. La votre. Celle de l’humanité.

Vince - Alternatifs - septembre 2006

Live reviews :
  FoutraqueTop  
" (...) Après quelques compositions dans la langue maternelle de Shakespeare, Lemoine s’essaya en français. Départ hésitant mais la langue prit son pas naturel, la

clarté de ses textes aussi. Des textes pas toujours gais mais terriblement bien accompagnés. (...)"

foutraque

  FoutraqueTop  
"...Vint ensuite [Lemoine], musicien que l’on ne présente plus. Familier de la scène toulousaine, [Lemoine], avec sa voix grave et chaleureuse charma encore le public. Si parfois ses chansons furent un brin sombres et tristes, l’apport de Thom au

trombone raviva l’atmosphère. Complémentarité parfaite entre ces deux musiciens, où l’écoute mutuelle créa de merveilleux morceaux, tantôt en français, tantôt en anglais..."

DrBou-Foutraque

  IndietronicaTop  
Samedi soir à Toulouse, on a mangé des croque-monsieurs, fait maison s’il vous plait. C’est qu’on voulait pas louper le début du concert de Lemoine, il fallait s’activer. 21h30, Lemoine accompagné de ses Hermenetics entre en scène. Pas la peine d’en faire un roman, sinon de dire que d’écouter ce concert était un vrai plaisir. Simple. Samedi soir, le Fairfield, Lemoine, une bière, des amis, des bonnes mélodies. Que demander de plus ? Si, on peut dire quand même qu’il nous présente là une autre facette de sa personnalité musicale. Pas vraiment différente mais pas complètement la même non plus que lors de ses sets solo. Ici, il y a plus d’énergie et plus d’électricité. Ca s’appelle de l’intensité. Ce qui ne signifie pas qu’en solo, il n’y a

pas d’intensité. Mais elle s’exprime autrement, sur les variations du timbre de la voix, sur la langueur, sur la douceur. En trio, les morceaux de Lemoine ont une autre saveur. La voix est moins présente, au même niveau que les autres instruments. La basse balance constamment d’un groove entrainant et la batterie organise les variations d’intensité. Dans les intonations, on pense parfois à une inspiration jumelle avec Pearl Jam et Neil Young. Les morceaux sont spécialement travaillés à trois ou plus et sont pour la plupart différents des morceaux solo. A ce qu’on dit, un disque sortira peut être en 2006 avec ces titres là. On l’attend avec impatience.

Indietronica-janvier 2006

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